Le rythme : 12 séances d’1h30.
Objectif : prendre conscience de la polyphonie même du mot et des multiples voix que l’on porte en nous (langues, jargons, dictons, pensées stéréotypées, doxa, etc.), et les mettre en perspective avec un regard d’écrivain. Jouer avec cette pâte-mots et trouver sa voix singulière.
Genres abordés : poésie sonore, roman, graffiti, théâtre, etc.
Pratique du monologue, du dialogue inventé collectivement et en ligne, d’une voix de narrateur omniscient, etc.
Et surtout un projet au long court nommé provisoirement « faut voir comme on nous parle ». L’enjeu est de s’approprier un discours social et de l’utiliser en tant qu’auteur.rice avant de le redonner à la rue. Que la polyphonie essaime ! En 2020/2021, les étudiants ont ainsi produit chansons, enregistrements sonores, écrits, photographies, QR code, ou encore chorégraphies, s’appropriant le thème avec audace et une grande liberté.
Encore bravo !
Auteurs conviés : R. Bozier, Claude Simon, B. Cendrars, J. Echenoz, B.M. Koltès, B. Heidsieck, A.J. Chaton, L. Grisel, L. Salvayre, J. Tholomé, M. Duras, V. Woolf, N. Sarraute, etc.
M. Bakhtine : « Dans notre existence quotidienne nous entendons à chaque pas parler de lui et de ce qu’il a dit. On peut le déclarer carrément : dans la vie courante, on se réfère surtout à ce que disent les
autres »« Dans le parler courant de tout homme vivant en société, la moitié au moins des paroles qu’il prononce sont celles d’autrui ».
Laisser un commentaire